Les 3 week-ends de chantier participatif du 18 mai 2024 au 2 juin 2024 commencent. Et c’est parti pour 6 jours intenses d’auto-construction d’un garage en chantier participatif.
Pour favoriser la biodiversité et permettre à la nature de sortir ses plus beaux fruits, nous avons choisi de mettre des ruches en habitat partagé. Nicolas, apiculteur conseillé par des amis, vient faire une visite pour voir ce qu’il est en pense.
Nous décidons ensemble de déposer les ruches à la lisière du bois : Nicolas n’est pas totalement confiant, mais est partant pour essayer. Le bois est potentiellement « mauvais » pour les abeilles car peut être trop humide. De notre côté, il n’y a pas vraiment d’autres alternatives à part se rapprocher de la rivière, mais ça serait également trop humide.
En même temps, il existe de très bons mieux qui proviennent du bois. D’autant plus que les champs de l’agriculteur qui exploite nos terres en BIO, se trouve juste derrière : se sera gagnant/gagnant pour l’apiculteur et l’agriculteur. Les abeilles de l’apiculteur auront de quoi se nourrir avec les plants de l’agriculteur, et les plants seront très bien fécondés grâces aux abeilles.
Merci le vivant! Vive les ruches en habitat partagé.
Potager et semis : Pour continuer dans les tests potagers, nous retournons une zone de terre dans le futur potager d’été. Cette partie du terrain inonde l’hiver. Elle est très riche, la terre est d’un brun exceptionnel et la grande présence d’ortie nous montre qu’il est très azoté.
Bref, c’est le moment où l’on souhaite tester quelques bandes de légumes. Au programme, pomme de terre (sous terre et sous paille) et tomates pour cette année.
Les semis sont prêts depuis mis mars, plus qu’à mettre tout ça en terre.
Nous tentons de retourner réellement une bande à la grelinette et au croc. Pour les autres zones, nous nous contenterons d’un débroussaillage rapide avant de planter.
Marie-Hélène, maman de Clément, est passionnée par le jardin, les plantes, les plantations. Elle s’implique beaucoup dans la création d’un verger inspiré de la syntropie : de la récupération des plants à la plantation, elle est sur tous les fronts. C’est certainement le début d’une longue histoire de plantations en tout genre pour faire pousser ce verger en devenir.
La meilleure des places est proche de l’olivier planté quelques mois plus tôt. C’est à la fois drainé et arrosé grâce au terrain en pente, et ensoleillé.
Comme toujours à la contré c’est une expérimentation, nous verrons ce que ça donne au fil du temps. En attendant les plantations fusent et le verger commence à voir le jour.
On ne saura pas ce qui s’est passé dans la tête de ce chauffeur de ce 33 tonnes. Début 2024 a été très pluvieux, les chemins sont boueux, glissants. Le chemin qui mène chez nous a toute ces caractéristiques. Il n’est pas adapté à un camion de transport de gravats.
Pourtant, ce 3 novembre 2024, c’est bien un 33 tonnes qui est venu jusqu’à chez nous. Il a parcouru le chemin de terre et a fini par s’enliser dans la boue en bout de chemin. Au point de ne plus pouvoir ressortir. Il tentait d’avancer un peu pour mieux reculer, ce qui l’enlisait encore plus… bref, il était pris au piège.
Il a fallu attendre la fin de journée pour que l’entreprise responsable du camion fasse intervenir des tracteurs pour tenter de faire sortir le camion.
Un seul tracteur tirant le camion en arrière ne suffisait pas. Un second tracteur tirant le premier tracteur tirant le camion… ne suffisait toujours pas. La décision est prise : il faut vider le chargement de gravats sur le chemin pour que le camion puisse essayer de reculer sans s’enliser davantage.
Voilà donc le camion qui avance un peu plus en vidant sa cargaison, puis un tracteur qui vient étaler les gravats au sol. Un des tracteurs passe devant le camion pour le pousser, pendant qu’un second tracteur tire le camion, ce qui finit par le décoincer ! Bravo aux sauveteurs du camion enlisé.
Le parking est dans un état… mais les responsables reviennent dès le lendemain pour tout remettre au propre.
Pour l’entreprise, c’est certainement une mauvaise journée. Pour nous, ça n’est plus qu’une histoire à raconter.
Le terrain est spacieux et l’envie de faire un potager en habitat partagé est bien présente. Mais cette année est plutôt une année de travaux. Nous souhaitons tout de même faire quelques tests pour voir ce qui pourrait fonctionner.
Dans la partie haute du terrain se trouve un ancien potager, juste au-dessus de la source. Après un gros nettoyage, nous retournons une bande de terre pour tenter quelques plantations.
Des inondations en deux sèvres ? L’année de l’achat du lieu (2023) a été particulièrement pluvieuse, notamment à l’automne.
Les pluies ont gorgé d’eau les terrains qui attendent patiemment que la végétation repousse pour se dégorger. Mais voilà, le début d’année 2024 continue d’être pluvieux, et c’est le 22 février 2024 que la rivière décide de sortir de son lit de façon plus impressionnante !
Elle n’atteint pas pour autant les maisons de notre habitat partagé, ni même la terrasse la plus exposée.
C’est un peu devenu une tradition malgré nous : la plantation d’un olivier lorsque nous aménageons dans un nouveau lieu.
Cet olivier a été offert à Cécile comme cadeau de départ de l’éducation nationale. Il lui fallait une place de choix. C’est dans la pente entre l’observatoire et les maisons que nous finirons par le planter.