Paulo est ami de longue date qui habite dans les Pyrénées. Musher débrouillard avec un cœur énorme, qui a l’habitude de « faire du bois ». Ce jour-la, il débarque avec sa meute de 7 chiens, mais aussi son quad, son broyeur et ses tronçonneuses.
Nous avons du bois au sol depuis février 2024, il était temps de commencer à s’en occuper.
Le résultat est rapidement là : une première allée de broyat de bois voit le jour, et un premier tas de bois coupé en 1 mètre qui n’a plus qu’à attendre d’être sec avant de pouvoir être fendu.
Les 3 week-ends de chantier participatif du 18 mai 2024 au 2 juin 2024 commencent. Et c’est parti pour 6 jours intenses d’auto-construction d’un garage en chantier participatif.
2024 est l’année où nous allons construire un garage en auto construction. Il y a bien une dalle qui existe du garage précédent, mais nous aimerions construire plus grand. Après vérification du PLU, nous pouvons aller jusqu’à 50m2 au sol. Nous partons sur un garage de 4,5m de large sur 10m de long, soit 45m2.
Le permis de construire est validé, plus qu’à s’y mettre !
Étape 1 : Nettoyage de la dalle existante et agrandissement
nettoyage et préparation de l’agrandissement de la dalle béton
Étape 2 : Coffrage et nouvelle dalle béton
coffrage pour agrandissement de la dalle béton
Le temps est encore très pluvieux et retarde le chantier. Nous avons prévu 3 week-ends de chantier participatif entre copain en mai, il faut donc que le chantier soit suffisamment avancé pour que tout le monde puisse être occupé.
Étape 3 : Commande et récupération des matériaux de construction
camion de livraison des matériaux
Étape 4 : Préparation de la dalle bois
préparation de la dalle en bois
L’auto construction du garage ne fait que commencer.
Pour favoriser la biodiversité et permettre à la nature de sortir ses plus beaux fruits, nous avons choisi de mettre des ruches en habitat partagé. Nicolas, apiculteur conseillé par des amis, vient faire une visite pour voir ce qu’il est en pense.
Nous décidons ensemble de déposer les ruches à la lisière du bois : Nicolas n’est pas totalement confiant, mais est partant pour essayer. Le bois est potentiellement « mauvais » pour les abeilles car peut être trop humide. De notre côté, il n’y a pas vraiment d’autres alternatives à part se rapprocher de la rivière, mais ça serait également trop humide.
En même temps, il existe de très bons mieux qui proviennent du bois. D’autant plus que les champs de l’agriculteur qui exploite nos terres en BIO, se trouve juste derrière : se sera gagnant/gagnant pour l’apiculteur et l’agriculteur. Les abeilles de l’apiculteur auront de quoi se nourrir avec les plants de l’agriculteur, et les plants seront très bien fécondés grâces aux abeilles.
Merci le vivant! Vive les ruches en habitat partagé.
Potager et semis : Pour continuer dans les tests potagers, nous retournons une zone de terre dans le futur potager d’été. Cette partie du terrain inonde l’hiver. Elle est très riche, la terre est d’un brun exceptionnel et la grande présence d’ortie nous montre qu’il est très azoté.
Bref, c’est le moment où l’on souhaite tester quelques bandes de légumes. Au programme, pomme de terre (sous terre et sous paille) et tomates pour cette année.
Les semis sont prêts depuis mis mars, plus qu’à mettre tout ça en terre.
Nous tentons de retourner réellement une bande à la grelinette et au croc. Pour les autres zones, nous nous contenterons d’un débroussaillage rapide avant de planter.
DIY toilettes sèches : Une fuite dans les toilettes d’Yggdrasil a été le déclencheur. Nous allons passer petit à petit aux toilettes sèches dans les logements (en concertation avec les habitants). C’est l’heure du « faire plutôt que faire faire ».
Pour Yggdrasil utilisée en maison commune pour le moment, c’est fait. Après lecture de tutos sur Internet et adaptation avec l’espace disponible et les matériaux de récup, voici donc nos premières toilettes sèches.
Pour plus d’informations sur la contré, notre habitat partagé près de Niort (79), poursuivez la visite du site.
Marie-Hélène, maman de Clément, est passionnée par le jardin, les plantes, les plantations. Elle s’implique beaucoup dans la création d’un verger inspiré de la syntropie : de la récupération des plants à la plantation, elle est sur tous les fronts. C’est certainement le début d’une longue histoire de plantations en tout genre pour faire pousser ce verger en devenir.
La meilleure des places est proche de l’olivier planté quelques mois plus tôt. C’est à la fois drainé et arrosé grâce au terrain en pente, et ensoleillé.
Comme toujours à la contré c’est une expérimentation, nous verrons ce que ça donne au fil du temps. En attendant les plantations fusent et le verger commence à voir le jour.
Le refuge est la petite maison de 40m2 tout en bois. Elle est actuellement chauffée par une chaudière gaz individuelle qui alimente des radiateurs dans les 3 pièces. Cette installation est trop volumineuse et peu chaleureuse pour une petite maison. Nous décidons de retirer le système de chauffage qui sera remplacé à terme par un poêle à bois dans la pièce principale.
Nous en profitons pour retirer la gazinière trop abimée pour être réutilisé. Il va falloir faire un tour chez Rouvreau.
On ne saura pas ce qui s’est passé dans la tête de ce chauffeur de ce 33 tonnes. Début 2024 a été très pluvieux, les chemins sont boueux, glissants. Le chemin qui mène chez nous a toute ces caractéristiques. Il n’est pas adapté à un camion de transport de gravats.
Pourtant, ce 3 novembre 2024, c’est bien un 33 tonnes qui est venu jusqu’à chez nous. Il a parcouru le chemin de terre et a fini par s’enliser dans la boue en bout de chemin. Au point de ne plus pouvoir ressortir. Il tentait d’avancer un peu pour mieux reculer, ce qui l’enlisait encore plus… bref, il était pris au piège.
Il a fallu attendre la fin de journée pour que l’entreprise responsable du camion fasse intervenir des tracteurs pour tenter de faire sortir le camion.
Un seul tracteur tirant le camion en arrière ne suffisait pas. Un second tracteur tirant le premier tracteur tirant le camion… ne suffisait toujours pas. La décision est prise : il faut vider le chargement de gravats sur le chemin pour que le camion puisse essayer de reculer sans s’enliser davantage.
Voilà donc le camion qui avance un peu plus en vidant sa cargaison, puis un tracteur qui vient étaler les gravats au sol. Un des tracteurs passe devant le camion pour le pousser, pendant qu’un second tracteur tire le camion, ce qui finit par le décoincer ! Bravo aux sauveteurs du camion enlisé.
Le parking est dans un état… mais les responsables reviennent dès le lendemain pour tout remettre au propre.
Pour l’entreprise, c’est certainement une mauvaise journée. Pour nous, ça n’est plus qu’une histoire à raconter.
Le terrain est spacieux et l’envie de faire un potager en habitat partagé est bien présente. Mais cette année est plutôt une année de travaux. Nous souhaitons tout de même faire quelques tests pour voir ce qui pourrait fonctionner.
Dans la partie haute du terrain se trouve un ancien potager, juste au-dessus de la source. Après un gros nettoyage, nous retournons une bande de terre pour tenter quelques plantations.