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  • Lessive à la cendre

    Lessive à la cendre

    La lessive à la cendre : une lessive écologique et économique

    La lessive à la cendre est à la fois économique et écologique. Économique ? Elle ne coute rien, vraiment rien. Les ingrédients pour la concocter sont simple : de la cendre filtrée (sans copeaux de charbon de bois), de l’eau (de pluie si possible) et c’est tout. Vous pouvez récupérer la cendre de votre poêle/cheminée/chaudière bois/barbecue. Si vous ne produisez pas de cendre ? vous pouvez toujours vous en procurer chez quelqu’un qui en a un, ou choisir une autre lessive maison.

    Cette lessive est également très écologique : elle ne rejette pas de produits nocifs pour l’environnement vu ce qu’elle contient 😉

    La lessive à la cendre : une lessive sans inconvénients ?

    Nous pouvons lui reprocher de devoir être étendue rapidement après lavage. Comme elle n’est pas parfumée, elle ne masque pas l’odeur que dégage du linge mouillé entassé dans un endroit clos (le tambour de la machine à laver). Il vaut donc mieux l’étendre sans trop attendre pour éviter les mauvaises odeurs.

    Elle n’est pas aussi efficace que d’autres lessives sur des tâches tenaces. Lorsqu’on a des vraies tâches, un petit coup de savon détachant avant de le mettre dans la machine, et la tâche n’est plus qu’une histoire ancienne.

    La lessive à la cendre : une lessive « sans »

    J’aime beaucoup dire que notre lessive est une lessive sans. Contrairement à la plupart des lessives du commerce qui te donnent l’impression de prendre des risques à chaque fois que tu l’utilises (cf un article de comparaison de lessives) Pourquoi ? tout simplement parce qu’elle est :

    • Zéro déchet :
      • Sans plastique (pas de capsule, ni emballage plastique).
      • Sans carton (pas d’emballage).
    • Hypoallergénique :
      • Sans conservateurs, connus pour être allergisants.
      • Sans parfums, qui sont également allergisants.
    • Honnête :
      • Sans odeurs, plus de doute possible sur la propreté de son linge : soit il ne sent rien et il est propre, soit il sent mauvais et retour à la machine. Une lessive avec du parfum masque le linge mal lavé, mal séché.
    • Respectueuse de son environnement :
      • Sans rejets de produits nocifs dans l’environnement.
    • Sans prise de tête :
      • Se conserve au moins 6 mois : nous n’avons jamais conservé cette lessive plus de 6 mois vu que nous l’utilisons et en refabriquons au moins tous les 6 mois. Nous la conservons dans des bidons de 5 litres propres, qui contenaient de l’eau déminéralisée ou du vinaigre blanc. Nous l’avons également conservé dans des bocaux en verre, ça fonctionne aussi, mais c’est moins pratique à l’usage. Bref, utiliser un contenant de récup propre, ça fonctionne bien.
      • Sans difficulté de fabrication : Facile à réaliser soit même.
      • Sans chichi : efficace tout simplement.

    La lessive officielle de la Contré

    Ici à la Contré, nous produisons de la cendre, la seule matière première dont nous avons besoin pour fabriquer la lessive à la cendre. L’eau de pluie se récupérant facilement avec un récupérateur d’eau. Au fil du temps, elle est devenue la lessive utilisée par tous les habitants au vu de ses avantages.

    Recette de la lessive à la cendre

    Nous fabriquons notre lessive à la cendre en suivant cette recette qui s’étale sur 3-4 jours. Le premier jour, vous aurez besoin de seau(x), de cendre et d’eau. Le dernier jour, vous aurez besoin de 2 contenants de 10L minimum, d’un entonnoir, de bidons vides (ou autre contenant qui stockera votre lessive), de 3 torchons (1 « grosses mailles » et 2 « mailles plus fines »).

    La recette de la lessive à la cendre, au jour le jour

    • Jour 1 :
      • Mettre dans un seau, 100g de cendre filtrée par litre d’eau. Pour gagner du temps, nous utilisons un seau de maçon de 11 litres. Nous mettons 1kg de cendre au fond et nous remplissons le seau jusqu’au trait de 10 litres.
      • Touiller le mélange obtenu : vous obtenez un mélange « gris/marron » la plupart du temps.
      • Laisser décanter au moins 48h, tout en le remélangeant 1 à 2 fois par jour : l’idée étant de faire remonter la potasse en surface.
      • Il faut compter 20min pour faire 4 seaux.
    • Jour 2 :
      • Le matin et le soir : remélanger le contenu du/des seau(x) et laisser reposer.
    • Jour 3 :
      • Le matin et le soir : remélanger le contenu du/des seau(x) et laisser reposer.
    • Jour 4 :
      • Après vérification que le liquide en surface est bien « savonneux », vous pouvez commencer la filtration. Il vous suffit de toucher le liquide en surface pour tester le côté savonneux.
      • Sur un premier récipient de contenance minimale de 10L, fixez un torchon (avec des pinces à linges par exemple) aux mailles plutôt lâches. Faites basculer le seau de lessive lentement sur le torchon et arrêtez-vous avant que le fond du seau n’arrive sur le torchon. L’objectif est de filtrer les grosses particules restantes sans boucher les mailles du torchon avec le fond du seau.
      • Sur un second récipient de contenance minimale de 10L, fixer les 2 torchons de mailles plus fines,l’un sur l’autre. Faites-y passer le contenu de votre premier récipient.
      • Et voilà, votre lessive est prête à l’usage. Il ne vous reste plus qu’à la verser dans vos bidons/bocaux… à l’aide de l’entonnoir. Vos contenants sont maintenant remplis de lessive maison.
      • Il faut compter une petite heure pour faire 4 seaux.

    Quel rendement ?

    4 seaux de 10L de mélange eau et cendre nous permettent d’avoir facilement une trentaine de litres de lessive. Nous pourrions chercher à filtrer plus, mais le jeu n’en vaut pas la chandelle. La fin des seaux est trop mélangée à la cendre du fond du seau. Trop de solide pour peu de liquide.

    Petite astuce si vous voulez optimiser votre rendement (au prix de quelques heures d’attente) : quand vous arrivez à la fin du second seau, videz le dans la fin du premier seau (qui contient de la cendre et un peu de lessive). Faite de même avec tous les seaux. Laisser reposer quelques heures. Ce « nouveau » seau peut de nouveau être filtré, et vous récupérerez quelques litres de lessive en plus.

    Quelles économies réelles ?

    En considérant que vous utilisez de l’eau de pluie (gratuite) et que vous récupérez de la cendre gratuitement, alors vous fabriquez 30 litres de lessive à la cendre gratuitement en environ 1h30 de temps cumulé.

    Si on considère une lessive « moyenne gamme » à 3.5€/litre, ça vous fait économiser une centaine d’euros.

    Si on considère une lessive respectueuse de l’environnement, qui est plus autour de 5€/litre, vous êtes à 150€ d’économie.

    Et si on compare au temps passé ? Il faut que vous trouviez un métier qui vous rapporte quand même entre 50 et 75€ de l’heure, soit entre 7 500€ et 11 000€ par mois. Si vous êtes en dessous de ce salaire, vous pouvez même faire un peu de « sans solde » pour fabriquer votre lessive, vous serez gagnant (en ne comptant que l’aspect économique).

    Utilisation de la lessive à la cendre

    Quelle quantité de lessive faut-il mettre dans la machine ? Pour une machine de 6-8kg, nous utilisons un ancien bouchon de lessive non concentrée que nous remplissons. Le mieux étant de tester ce qui vous convient.

    Pour avoir une lessive plus concentrée, il suffit d’augmenter la quantité de cendre par litre d’eau. A noter que certaines recettes parlent plutôt de 50g de cendre par litre. Nous sommes donc déjà sur une lessive plutôt concentrée.

    Conclusion

    Notre retour sur expérience de la lessive à la cendre est simple. Nous l’utilisons pour notre famille de 2 adultes, 2 enfants (21 mois et 8 ans, au jour où j’écris ces lignes). Nous sommes en couches lavables depuis la naissance de notre première fille et continuons à les utiliser pour la seconde. Autant dire que nous faisons tourner très régulièrement notre machine à laver. Nous utilisons cette lessive depuis plus de 6 ans, sans avoir eu envie d’en changer.

    Bref, pas grand-chose à lui reprocher, et beaucoup d’avantage à l’utiliser : économique, écologique, hypoallergénique, efficace (hors tâches tenaces), zéro déchets, simple, sans produits dangereux… et parfait pour la peau sensible de bébé d’après nos expériences.

  • Chantier participatif bois

    Chantier participatif bois

    Pourquoi ce chantier ?

    C’est en février 2024 que nous avons décidé de redonner à nos frênes têtards, leur allure initiale. Mais depuis, les chantiers se sont enchainés, et le bois était toujours en partie au sol, malgré l’aide de Paulo à plusieurs reprises. Les herbes ont commencé à envahir ces tas les rendant plus difficile d’accès, bref, il fallait lancer ce chantier participatif bois pour donner un gros coup de collier.

    Avant de lancer le chantier, nous avons dégagé au mieux les herbes hautes autour de chaque tas et fait des chemins pour permettre d’y accéder.

    Lancement du chantier participatif bois

    Quelques jours/semaines avant le chantier, nous avons fait appel à nos potes pour venir se défouler en nous aider à brasser/couper/broyer/fendre du bois. Beaucoup ont répondu à l’appel et la journée fut très chouette !

    Les objectifs du chantier étaient de :

    • Déplacer plusieurs tas de bois vers l’atelier de coupe ou vers la broyeuse en fonction des sections des branches/troncs
    • Couper le bois en portions de 50cm maximum pour les brûler dans notre chaudière bois lorsqu’ils seront secs.
    • Fendre les buches trop larges, manuellement (coin, masse et logmatic LM 250)
    • Broyer les branches « fines » pour faire du broyat de bois
    • Déverser le broyat de bois dans notre système de pédo épuration (utilisée uniquement pour les eaux grises d’un logement)

    Le chantier participatif bois en images

    Un grand Merci à toustes pour ce chantier participatif très riche ! La force du collectif était impressionnante et même la météo était au rendez-vous. C’était vraiment top ! Les enfants semblent aussi avoir adoré cette journée : entre pêche (avec relâche) de grenouilles et petits poissons à l’épuisette dans la rivière, trampoline, mains dans la terre et jeux d’imagination, il y en avait pour tous les âges.

    Résultat : 2 tas de bois très prometteurs pour ce chantier participatif bois
    Résultat : 2 tas de bois très prometteurs

    Bon, il ne reste plus qu’à attendre l’année prochaine pour remettre ça ? A moins que nous trouvions encore quelques troncs qui trainent 🙂

    Un très grand merci aux participants, pour cette journée de chantier, familiale !

  • Potager en syntropie : partie 2

    Potager en syntropie : partie 2

    Nous essayons la syntropie en France

    L’agriculture syntropique est proche de l’agroforesterie et de la permaculture qui existe depuis les années 1980. Pour plus d’infos sur la syntropie consultez wikipédia. Voici une légère description de notre potager en syntropie, dans un climat tempéré.

    Dans notre habitat partagé, nous avons décidé de créer notre potager en respectant, du mieux possible, les règles de la syntropie et plus précisément, celles décrites dans l’ouvrage d’Anaëlle Théry, publié en 2024 aux éditions Terre Vivante, intitulé « Bienvenue en Syntropie« .

    Le principe, en très grand résumé, est de planter plus qu’il ne faut, notamment de la biomasse, pour rendre la terre « plus riche » après la culture contrairement à un potager « classique » qui va plutôt l’appauvrir. A la contré, nous avons l’avantage d’avoir la rivière qui déborde sur cette partie du terrain en hiver, et qui enrichi déjà la terre. Nous l’avons bien vu lorsque nous avons préparé le terrain : quelle terre magnifique !

    Alexandra a préparé l’ensemble des plans du potager, ainsi que les dates auxquels il faudrait réaliser les actions du potager. Parmi les activités du potager il y a évidemment les semis, puis les plants, et enfin les plantations. Ensuite vient le temps de « la Maintenance » et donc de l’entretien des plantations et des semis encore en préparation.

    Potager près d’une forêt, potager près d’une rivière, ça change quoi ?

    Concrètement, c’est une année d’expérimentation. Nous ne savons pas s’il va y avoir des attaques de chevreuils par exemple puisque nous en avons pas mal dans la forêt. Par « sécurité » nous avons mis un filet « à mouton » tout autour du potager, seulement dissuasif (ou pas ?) car non électrifié. Nous avons également planté une haie, pour les années à venir : il va falloir du temps pour qu’elle pousse et devienne un obstacle pour les chevreuils !

    Les arbres apportent de l’ombre à certaines heures de la journée. En partant de ce constat, nous avons placé les planches de plantations qui nécessite plus d’ensoleillement plus écartées des bois. Nous avons également deux terres bien différentes : la partie « basse » du potager, près de la rivière, est très riche et humide. La « partie haute » du potager, est plus sèche. Ces informations nous ont également aidé pour définir les zones de plantation.

    La rivière nous apporte clairement une terre plus humide naturellement.

    Potager en syntropie : qu’est-ce qu’on plante ?

    Pour le moment nous avons planté diverses variétés de légumes et fleurs. Certaines sont utiles pour la biomasse, d’autres pour la beauté du paysage et pour faire fuir quelques indésirables. État des lieux à fin mai :

    • Les fèves sont bien sorties mais remplies de pucerons
    • Les pommes de terre sous paille sont sorties en partie
    • Les pommes de terre plantées en pleine terre sont magnifiques
    • Les radis sont superbes sur une ligne et peu sorties sur une autre
    • Les carottes commencent à montrer le bout de leurs… fanes
    • Les tomates sont plantées et bien en place
    • Les courgettes font leurs premiers jours de vie en pleine terre, et tout va bien
    • Les épinards ne sont pas au top, et déjà en fleurs/graines… étrange
    • Les salades sont toutes vivantes, pas d’attaques massives à signaler
    • Les blettes sont la également, pas encore resplendissantes, mais ça va venir 🙂
    • Les oignons semblent tous en pleine croissance
    • Les endives sont attendues, mais pas arrivées
    • Nous venons de planter les haricots verts, sous filet, pour éviter les limaces et autres insectes, le temps que les plants soient plus robustes
    • Côté fleurs, les tournesols, les soucis, les capucines et la phacelie sont toutes au rendez-vous. Seul le buffet oiseaux n’a pas fonctionné et nous attendons toujours l’arrivée des coquelicots.

    2 points de vigilance : les limaces, nous avons par résignation, mis quelques pièges à la bière ; et les rats taupiers, nous tombons régulièrement sur des galeries sous terre, peut-être qu’ils sont la cause de quelques graines qui ne sont jamais sorties ?

  • Potager : grelinette et croc

    Potager : grelinette et croc

    Cette année est une année où le potager prend toute sa place. Nous avons décidé d’essayer de subvenir à nos besoins en légumes pour l’année ! Résultat, 400m2 de terre à préparer. Est-ce possible de préparer ce potager en utilisant uniquement grelinette et croc ?

    C’est parti pour des heures de grelinette et croc dans la joie et la bonne humeur :-). Début des travaux le 20 février. Il nous faudra près de 2 mois pour tout retourner. Il faut dire qu’il est difficile de tenir plus d’une demi-journée de ce travail par jour, et plus de 3 jours par semaine : c’est très physique. L’objectif n’étant pas de nous épuiser, nous y allons au rythme que chacun peut y consacrer.

    Le 17 avril 2025, c’est le soulagement. 400m2 de terre retournée, avec piquets installés, cordes tendues. Bref, c’est prêt à accueillir nos plants!

    D’ailleurs, certains se sont déjà installés : fèves et petits pois sont déjà en terre.

  • Récolte de l’ail des ours

    Récolte de l’ail des ours

    Nous sommes le 19 mars 2025. Nous avons la chance d’avoir de l’ail des ours dans notre terrain, alors nous en profitons ! La récolte de l’ail des ours est simple, il suffit d’avoir quelques clés de réussite.

    Comment récolter l’ail des ours ?

    L’ail des ours se récolte dans l’idéal avant la floraison. Il ne faut jamais arracher le pied, mais seulement cueillir les feuilles les plus jeunes que l’on reconnait facilement avec leur couleur plus clair et leur taille plus petite. Parmi les règles d’or de la cueillette il y a celle de ne pas tuer la plante. D’où la cueillette de « quelques feuilles » par pied, l’essentiel étant d’en laisser pour que le plant survive.

    Comment cuisiner l’ail des ours ?

    Vous trouverez plein d’idées sur Internet. Par exemple une recette de pesto à l’ail des ours.

    Nous avons choisi de faire un pesto à l’ail des ours, ou plutôt des pestos à l’ail des ours ! La base est toujours la même : des feuilles d’ail des ours, de l’huile d’olives bio, du sel et du croquant (noisettes/noix/amandes concassées). Dans un pot, nous avons remplacé une partie de l’huile d’olives par de l’huile de noisettes. Ensuite, dans chacun des pots, nous avons mis du croquant : parfois des noisettes concassées, parfois des noix concassées, parfois des amandes concassées ou un mélange. Bref, libre court à l’imagination.

    Et c’est bon ?

    Franchement, c’est top ! un petit goût de revient-y et ce, quelle que soit la recette finalement. Merci à Maxime pour cette idée et pour sa concrétisation. Le rendez-vous est pris pour l’année prochaine, à la même saison.

    Intéressé pour nous accompagner dans l’expérience et repartir avec votre pot d’ail des ours cuisiné ? N’hésitez pas à nous contacter au début du mois de mars, nous vous ferons découvrir avec joie ce plaisir de cueillette et de cuisine partagé.

  • Chantier Yourte : fin des travaux et aménagement

    Chantier Yourte : fin des travaux et aménagement

    L’année 2025 commence avec comme priorité de terminer la yourte. Il faut commencer par terminer les murs en passant les câbles / gaines et fils électriques ainsi que l’isolant (laine de bois). En parallèle, Maxime travaille sur le montage de l’escalier à pas japonais : très pratique pour gagner de l’espace.

    Ensuite c’est au tour de la plomberie de faire son apparition, avec branchement de l’évier de la cuisine, du lavabo, de la douche, du chauffe-eau.

    A l’extérieur, c’est la mise en place de la pédo-épuration : mise en place d’un bac à graisse avec filtre à paille et tranchée creusée à la main entre le bac à graisse et le filtre de broyat de bois géant.

    Retour à l’intérieur avec installation des prises Ethernet et du routeur associé. Installation également de toutes les prises, interrupteurs et luminaires, ainsi que du tableau électrique et d’une grosse boite de dérivation.

    Dans la salle de bain ainsi sur la mezzanine, nous protégeons le bois de l’humidité et de l’usure avec un produit naturel qui nécessite de passer dans tous les petits recoins, et de le faire 3 fois (3 couches).

    En parallèle nous installons une rambarde à la mezzanine qui est constituée de récup d’une ancienne rambarde en chêne et de création à partir de chute de bois de construction.

    Enfin, c’est l’aménagement final avec pose des rideaux pour fermer les pièces, ouverture des fenêtres de la yourte : une dans notre chambre et une dans la cuisine

    Plus qu’une chose : l’emménagement ! Le grand jour sera finalement le 14 mars 2025.

  • Chantier yourte : création d’une mezzanine

    Chantier yourte : création d’une mezzanine

    En quelques mots

    Nous avions prévu de faire une mezzanine dans la yourte pour gagner un peu d’espace en hauteur. Les murs font 2m30 de haut, nous sommes partis sur une mezzanine qui sera à 2m10 de haut pour gagner quelques précieux centimètres et pouvoir tenir debout sur certaines zones de la mezzanine. Maxime est encore de la partie, et nous avançons à 2 avec l’aide de Cécile et Alexandra de temps en temps, notamment pour le ponçage.

    Dans une yourte, tout doit être calé au cm pour optimiser l’espace, y compris la position des murs et des poteaux qui supportent le poids de la mezzanine.

    Élaboration du plan

    Cela fait quelques mois que nous travaillons sur le plan. Nous avons tracé un cercle sur une feuille et avons commencé à y intégrer les murs. Ensuite, nous avons tracé nos meubles (à la bonne échelle) sur papier pour pouvoir les découper. Et c’est la que tout commence : on déplace, on replace, on redéplace pour arriver… petit à petit… à notre aménagement final ! Désormais, plus question d’y revenir : c’est l’heure de l’action.

    Lancement de la construction

    Le chantier commence dès le mois d’octobre. Nous commençons par matérialiser les murs au sol avec des liteau de 4m. Bizarrement, ça agrandit la yourte de dessiner des séparations :-D. Ensuite, nous construisons la structure d’un premier mur, puis d’un second pour finir avec 4 murs. En parallèle, nous solidarisons ces murs avec des solives et des poteaux, qui sont toutes poncés à la ponceuse. Ça prend un temps fou !

    Les pièces sous la mezzanine ont une forme de camembert. Pour simplifier la pose du plancher de la mezzanine, nous partons sur des solives parallèles qui ont donc presque toutes des angles « non droits » avec les murs. Au final, après ponçage, il faut compter 1h de travail par solive posée (pour la préparation des découpes et les découpes). Pour terminer la structure de la mezzanine, nous y passons bien 2 mois.

    Enfin, il y a le plancher à poser sur la mezzanine pour la terminer. C’est chose faite le 9 décembre 2024.

  • Auto construction du garage : c’est reparti

    Auto construction du garage : c’est reparti

    Nous sommes fin juillet quand nous reprenons l’auto construction du garage. Nous commençons par débâcher puis protéger avec du pare pluie tout autour

    Le 2 aout pose de la grande fenêtre puis le 7 aout, pose de la porte.

    Le 12 aout 2024, nous fixons la grande porte. Le garage est hors d’air.

    Pour le rendre hors d’eau, il nous reste à tuiler et à faire le bardage extérieur : ça devient nos nouvelles priorités du moment.

    Nous commençons par faire du bardage afin de consolider la structure pour monter sereinement sur le toit afin de mettre la volige.

    Enfin, nous entamons la partie qui nous a été la plus désagréable : le tuilage ! Nous avons voulu faire de la récup au maximum. Il a donc fallu nettoyer chaque tuile, trier les bonnes et mauvaises tuiles, les monter sur le toit à l’épaule, en sceller une partie avec un mélange chaux/ciment, les poser correctement, bâcher/débâcher régulièrement. Bref, un des plus beaux jour de notre vie c’est le 28 octobre 2024, jour de pose de la dernière tuile !

    Le chantier garage s’arrête là en 2024. Nous reprendrons en 2025 pour laisser le temps de finir l’aménagement intérieur de la yourte.

  • Yourte : c’est l’heure du montage

    Yourte : c’est l’heure du montage

    C’est parti pour un week-end de chantier participatif intense. Au programme : montage de la yourte. Nous avons la chance d’avoir des amis et de la famille sur qui compter pour ces 2 jours. Théoriquement il faut 1 journée pour arriver jusqu’à la fin du plancher. Et 1 journée supplémentaire pour monter la yourte sur le plancher.

    Le premier jour se passe bien, nous arrivons à terminer le plancher. A 19h, tous les outils sont rangés, le plancher est là. Il n’attend plus que son habillage.

    Le lendemain matin, la rosée s’est déposée sur le plancher. Nous passons un peu de temps à retirer l’humidité à grand coup de serpillères/torchons… Puis c’est le montage : On apporte les huisseries puis les murs qu’on attaches ensemble. Ensuite c’est au tour de la couronne d’être montée grâce aux poteaux. Puis les perches s’encastrent dans la couronne une à une. Enfin c’est au tour de l’isolant d’être posé sur les murs, puis la toile extérieure. Il est 19h, il reste encore le toit à faire (isolant et toile extérieur). La soirée va être longue.

    20h30 l’isolant est posé, il faut maintenant s’attaquer à la toile extérieure. C’est à la frontale qu’on finira par la poser. Fin de chantier : 22h. Merci à toustes d’avoir été la!

    Il nous faut ensuite la journée du lundi pour installer le tono et finir les quelques détails qui permettent de mettre hors d’eau et hors d’air notre yourte.

  • Fabrication de notre yourte

    Fabrication de notre yourte

    Rapidement dans notre projet, Cécile et moi avons décidé de vivre en Yourte pour limiter nos besoins, vivre plus près de la nature, nous aider à retrouver l’essentiel.

    Maxime accepte de m’aider à fabriquer notre petit cocon pendant les 4 semaines de chantier prévu par l’atelier de la Frênaie. Début du chantier le 17 juin 2024.

    Pendant 4 semaines nous allons fabriquer les murs, les perches, la couronne, les Poteaux, protéger les huisseries fabriquées par un menuisier, découper/assembler la toile déco intérieure, découper/assembler l’isolation en laine de mouton, imperméabiliser les coutures de la toile extérieure, fabriquer le sous plancher, le lambourdage, le sur plancher, préparer tous les accessoires (drisse, araignée, sangle, bavette, piquets, bloc porte…) et enfin faire un montage à blanc sur place.

    4 semaines plus tard, c’est le jour du rapatriement. Location d’un camion de déménagement et stockage de la yourte dans la maison des fées en attendant son montage final, en septembre 2024.