Saule boutures et repiquages – les rameaux de saule osier
Bon c’est un peu tôt, octobre/novembre semble plus recommandé pour la plantation, mais nous avons sauté sur l’opportunité d’acheter tous les rameaux de l’année issu d’un saule, âgé de 25 ans, taillé en têtard, venant d’un hameau de notre commune à quelques kilomètres à peine.
Un tour de remorque, et vient le moment d’organiser toute cette ressource vivante et locale.
Un mètre, un sécateur (et dans l’idéal une serpette mais nous en avons pas encore…) et voici les utilisations possibles :

Des très jeunes pousses à repiquer ici et la (et bien plus qu’il n’en faut).
Si vous habitez près de chez nous, n’hésitez pas à venir en chercher, c’est donné de bon cœur 🙂
Des brins d’1m50 à 2 m pour tenter une haie tressée de saule vivant


Des piquets, tuteurs et brin pour haie tressée…
et toutes nos autres idées… Quelques branche de 2m, de divers diamètres, à tenter de replanter, pour les conduire nous aussi en têtard et peut être produire nous même cette quantité de ressources à l’année…
Voilà de quoi donner envie d’apprendre la vannerie !
Il ne nous reste plus qu’à mettre en œuvre ce tuto intéressant sur la création d’une haie d’osier vivante : https://jardinoscopeprat.canalblog.com/archives/2019/02/04/37069973.html
Cette haie servira à protéger (ou pas?) notre potager des chevreuils. Cette année, ils n’ont fait aucun dégât. Le filet à mouton rouge et vert autour du potager à peut être eu un effet dissuasif suffisant ?
Dans tous les cas, l’idée est de faire une clôture végétale autour du potager, donnant à nos espaces communs extérieurs un charme supplémentaire. Cette haie permettra également d’appliquer l’effet bordure de la permaculture, et donc favoriser (encore un peu plus) le développement de la biodiversité.