Bienvenue à la Contré, habitat partagé près de Niort


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  • La rosalie des Alpes : biodiversité

    La rosalie des Alpes : biodiversité

    La rosalie des Alpes est un coléoptère d’une couleur bleue cendrée assez inhabituelle. Elle est magnifique! La rosalie des Alpes possède de longues antennes bleue tachetée de noir. Ses caractéristiques font qu’elle ne peut pas être confondue.

    Cette espèce est peu répandue, elle est d’ailleurs protégée par la loi. La capture de la Rosalie des Alpes est interdite.

    A la contré, nous l’avons rencontré près d’un tas de bois, au bord de la riviere, près d’un bois. Depuis, nous avons appris qu’elle apprécie tout particulièrement les milieux boisés et humide (cohérent!). Côté reproduction, elle a justement besoin de bois pour y déposer ses œufs. Les larves de la Rosalie des Alpes se nourrissent d’ailleurs de ce qu’elles trouvent dans les bois morts. C’est une raison de plus pour laisser du bois mort sur le lieu. Finalement, cette rosalie des Alpes et un marqueur très concret pour nous, de nos actions en faveur de la biodiversité.

    La rosalie des Alpes à la contré : marqueur de biodiversité

    La biodiversité est un enjeu climatique. Le CNRS met en avant un rapport corédigé par des experts du climat (GIEC) et de la biodiversité (IPBES)

    Le changement climatique et l’érosion de la biodiversité sont deux crises intimement liées. C’est ce que dévoile un récent rapport, corédigé par des experts du climat (GIEC) et de la biodiversité (IPBES).

    https://lejournal.cnrs.fr/articles/biodiversite-et-climat-meme-combat

    Que peut-on faire? chacun chez soit?

    …avant tout, indiquent les experts, il faut protéger et restaurer les écosystèmes naturels.

    https://lejournal.cnrs.fr/articles/biodiversite-et-climat-meme-combat

    A la contré, nous avons à cœur de protéger la biodiversité. Ici les insectes sont protégés par plusieurs moyens :

    • Nous avons opté pour ce qui est souvent appelé le « jardin punk » : Vous ne trouverez pas chez nous des bordures parfaitement droites, très bien entretenues. Ici nous cherchons un équilibre entre l’habitat des humains et celui des autres espèces de la nature. Nous accueillons des plantes spontanées, parfois qualifiées de « mauvaises herbes ».
    • Nous apprenons à nos enfants à respecter tous les insectes, y compris ceux « qui peuvent faire peur » (comme les araignées ?). Il n’est pas évident d’expliquer que c’est inoffensif quand « l’extérieur » peut mettre en avant l’inverse. Mais nous faisons de notre mieux, c’est notre éducation populaire.
    • Nous transformons nos peurs : les adultes ont également tous leurs peurs. Ici, nous avons choisis de ne pas surréagir à celle-ci. La peur est une chance : elle nous aide à grandir. Lorsqu’il n’y a pas de danger réel, elle nous aide à évoluer : qu’est ce qui nous fait peur? pourquoi ai-je peur de ça? C’est un véritable outil d’évolution personnel et de développement personnel : merci la peur!

    Bref, ici nous vivons le plus en harmonie possible avec dame nature, parfois joliment appelée Gaïa, dont nous faisons tous parti.

    La contré : mise en pratique de la permaculture humaine

    En permaculture humaine, nous avons ce qui est appelé « l’effet bordure » : ce sont dans les bordures qu’il y a le plus de biodiversité. Une bordure étant un espace qui délimite deux autres espaces (ex : une haie entre 2 champs, la zone entre un champ et un bois , le bord d’un étang etc.).

    Cette philosophie s’applique d’ailleurs aux humains : c’est dans les interactions humaines (les « bordures » entre les humains) qu’il y a le plus de richesse. L’intelligence collective, le brainstorming, l’extrême programming (XP)… plein de pratiques qui s’appuient finalement sur cet effet bordure.

    Autre élément important. En permaculture humaine, nous considérons que le rôle de l’humain est d’agir sur les écosystèmes. Alors comme dit le rapport GIEC/IPBES : restaurons les écosystème naturels.

    Comment la Rosalie des Alpes nous amène à parler Permaculture Humaine? Bonne question! Peut-être tout simplement parce que tout est lié, nous sommes un tout.

  • Serpent vert jaune

    Serpent vert jaune

    Serpent vert jaune ? couleuvre ou vipère ?

    C’est toujours LA question. Rassurez-vous ce serpent vert et jaune est une couleuvre. Elle est totalement inoffensive. Son nom scientifique est « Hierophis viridiflavus« . Elle est parfois confondue avec la vipère aspic, mais n’a cependant pas les mêmes caractéristiques.

    Je vous conseille de consulter ce site qui décrit très bien la couleuvre « verte et jaune ». Il vous apportera tous les éléments concernant son caractère inoffensif, son apparence, son habitat, sa nourriture etc. Bref tout ce que vous souhaitez connaitre sur ce serpent.

    Bonne nouvelle pour la contré ?

    Alors qu’Alexandra s’apprêtait à débroussailler autour du compost, pour limiter la prolifération potentielle de rongeurs, les couleuvres ont fait leur apparition. Quelle aubaine ! Des chasseuses de rongeurs vivant proche de notre composte 🙂

    Nous avions déjà entendu des bruits de serpents dans les herbes (des glissements dans l’herbe), mais sans jamais les voir. D’ailleurs, ce même jour, nous avons également entendu un serpent roder près du potager. Que de chance !

    Aujourd’hui est un jour exceptionnel : non seulement nous avons pu les voir, mais en plus, elles étaient en plein accouplement. C’est rare d’assister à une scène pareille et de pouvoir en faire profiter toute la contré.

    Les enfants, les serpents et la peur

    Notre fille n’aime pas les serpents parce qu’elle a eu peur, un jour en se promenant dans la contré, d’un serpent qui est parti à toute vitesse en « la sentant » s’approcher. Elle a été surprise par ce serpent partant à toute allure. Aujourd’hui, grâce à ce spectacle vivant et nos réactions d’admiration (et non de crainte), elle semble être rassurée. Pour combien de temps ? seul le temps nous le dira, mais nous avons « gagné des points » sur l’acceptation du serpent.

    Notre société ancre en nous des peurs ancestrales, comme celle du serpent, alors que finalement, le risque de mourir à cause d’un serpent est très faible. En France, il n’y a que deux types de serpents : la couleuvre et la vipère. Seules les vipères sont venimeuses. En France, nous trouvons la vipère aspic, la vipère péliade et la vipère de Seoane.

    Dans le pire des cas, si vous êtes mordue par une vipère et que vous ne faites rien, vous n’avez « que » 4% de chance de mourir. Évidemment, en cas de morsure, il faut appeler le 15 et se rendre aux urgences. Ce réflexe explique la mortalité très faible dû à une morsure de serpent qui serait d’environ 1 personne par an.

    D’ailleurs, la morsure de serpent ne représente que 292 accidents de la vie courante (AcVC) parmi les 1 175 019 AcVC de la base EPAC 2004-2014 en France métropolitaine, soit 25 pour 100 000 AcVC avec recours aux urgences.

  • Chantier participatif bois

    Chantier participatif bois

    Pourquoi ce chantier ?

    C’est en février 2024 que nous avons décidé de redonner à nos frênes têtards, leur allure initiale. Mais depuis, les chantiers se sont enchainés, et le bois était toujours en partie au sol, malgré l’aide de Paulo à plusieurs reprises. Les herbes ont commencé à envahir ces tas les rendant plus difficile d’accès, bref, il fallait lancer ce chantier participatif bois pour donner un gros coup de collier.

    Avant de lancer le chantier, nous avons dégagé au mieux les herbes hautes autour de chaque tas et fait des chemins pour permettre d’y accéder.

    Lancement du chantier participatif bois

    Quelques jours/semaines avant le chantier, nous avons fait appel à nos potes pour venir se défouler en nous aider à brasser/couper/broyer/fendre du bois. Beaucoup ont répondu à l’appel et la journée fut très chouette !

    Les objectifs du chantier étaient de :

    • Déplacer plusieurs tas de bois vers l’atelier de coupe ou vers la broyeuse en fonction des sections des branches/troncs
    • Couper le bois en portions de 50cm maximum pour les brûler dans notre chaudière bois lorsqu’ils seront secs.
    • Fendre les buches trop larges, manuellement (coin, masse et logmatic LM 250)
    • Broyer les branches « fines » pour faire du broyat de bois
    • Déverser le broyat de bois dans notre système de pédo épuration (utilisée uniquement pour les eaux grises d’un logement)

    Le chantier participatif bois en images

    Un grand Merci à toustes pour ce chantier participatif très riche ! La force du collectif était impressionnante et même la météo était au rendez-vous. C’était vraiment top ! Les enfants semblent aussi avoir adoré cette journée : entre pêche (avec relâche) de grenouilles et petits poissons à l’épuisette dans la rivière, trampoline, mains dans la terre et jeux d’imagination, il y en avait pour tous les âges.

    Résultat : 2 tas de bois très prometteurs pour ce chantier participatif bois
    Résultat : 2 tas de bois très prometteurs

    Bon, il ne reste plus qu’à attendre l’année prochaine pour remettre ça ? A moins que nous trouvions encore quelques troncs qui trainent 🙂

    Un très grand merci aux participants, pour cette journée de chantier, familiale !

  • Potager en syntropie : partie 2

    Potager en syntropie : partie 2

    Nous essayons la syntropie en France

    L’agriculture syntropique est proche de l’agroforesterie et de la permaculture qui existe depuis les années 1980. Pour plus d’infos sur la syntropie consultez wikipédia. Voici une légère description de notre potager en syntropie, dans un climat tempéré.

    Dans notre habitat partagé, nous avons décidé de créer notre potager en respectant, du mieux possible, les règles de la syntropie et plus précisément, celles décrites dans l’ouvrage d’Anaëlle Théry, publié en 2024 aux éditions Terre Vivante, intitulé « Bienvenue en Syntropie« .

    Le principe, en très grand résumé, est de planter plus qu’il ne faut, notamment de la biomasse, pour rendre la terre « plus riche » après la culture contrairement à un potager « classique » qui va plutôt l’appauvrir. A la contré, nous avons l’avantage d’avoir la rivière qui déborde sur cette partie du terrain en hiver, et qui enrichi déjà la terre. Nous l’avons bien vu lorsque nous avons préparé le terrain : quelle terre magnifique !

    Alexandra a préparé l’ensemble des plans du potager, ainsi que les dates auxquels il faudrait réaliser les actions du potager. Parmi les activités du potager il y a évidemment les semis, puis les plants, et enfin les plantations. Ensuite vient le temps de « la Maintenance » et donc de l’entretien des plantations et des semis encore en préparation.

    Potager près d’une forêt, potager près d’une rivière, ça change quoi ?

    Concrètement, c’est une année d’expérimentation. Nous ne savons pas s’il va y avoir des attaques de chevreuils par exemple puisque nous en avons pas mal dans la forêt. Par « sécurité » nous avons mis un filet « à mouton » tout autour du potager, seulement dissuasif (ou pas ?) car non électrifié. Nous avons également planté une haie, pour les années à venir : il va falloir du temps pour qu’elle pousse et devienne un obstacle pour les chevreuils !

    Les arbres apportent de l’ombre à certaines heures de la journée. En partant de ce constat, nous avons placé les planches de plantations qui nécessite plus d’ensoleillement plus écartées des bois. Nous avons également deux terres bien différentes : la partie « basse » du potager, près de la rivière, est très riche et humide. La « partie haute » du potager, est plus sèche. Ces informations nous ont également aidé pour définir les zones de plantation.

    La rivière nous apporte clairement une terre plus humide naturellement.

    Potager en syntropie : qu’est-ce qu’on plante ?

    Pour le moment nous avons planté diverses variétés de légumes et fleurs. Certaines sont utiles pour la biomasse, d’autres pour la beauté du paysage et pour faire fuir quelques indésirables. État des lieux à fin mai :

    • Les fèves sont bien sorties mais remplies de pucerons
    • Les pommes de terre sous paille sont sorties en partie
    • Les pommes de terre plantées en pleine terre sont magnifiques
    • Les radis sont superbes sur une ligne et peu sorties sur une autre
    • Les carottes commencent à montrer le bout de leurs… fanes
    • Les tomates sont plantées et bien en place
    • Les courgettes font leurs premiers jours de vie en pleine terre, et tout va bien
    • Les épinards ne sont pas au top, et déjà en fleurs/graines… étrange
    • Les salades sont toutes vivantes, pas d’attaques massives à signaler
    • Les blettes sont la également, pas encore resplendissantes, mais ça va venir 🙂
    • Les oignons semblent tous en pleine croissance
    • Les endives sont attendues, mais pas arrivées
    • Nous venons de planter les haricots verts, sous filet, pour éviter les limaces et autres insectes, le temps que les plants soient plus robustes
    • Côté fleurs, les tournesols, les soucis, les capucines et la phacelie sont toutes au rendez-vous. Seul le buffet oiseaux n’a pas fonctionné et nous attendons toujours l’arrivée des coquelicots.

    2 points de vigilance : les limaces, nous avons par résignation, mis quelques pièges à la bière ; et les rats taupiers, nous tombons régulièrement sur des galeries sous terre, peut-être qu’ils sont la cause de quelques graines qui ne sont jamais sorties ?

  • Potager : grelinette et croc

    Potager : grelinette et croc

    Cette année est une année où le potager prend toute sa place. Nous avons décidé d’essayer de subvenir à nos besoins en légumes pour l’année ! Résultat, 400m2 de terre à préparer. Est-ce possible de préparer ce potager en utilisant uniquement grelinette et croc ?

    C’est parti pour des heures de grelinette et croc dans la joie et la bonne humeur :-). Début des travaux le 20 février. Il nous faudra près de 2 mois pour tout retourner. Il faut dire qu’il est difficile de tenir plus d’une demi-journée de ce travail par jour, et plus de 3 jours par semaine : c’est très physique. L’objectif n’étant pas de nous épuiser, nous y allons au rythme que chacun peut y consacrer.

    Le 17 avril 2025, c’est le soulagement. 400m2 de terre retournée, avec piquets installés, cordes tendues. Bref, c’est prêt à accueillir nos plants!

    D’ailleurs, certains se sont déjà installés : fèves et petits pois sont déjà en terre.

  • Récolte de l’ail des ours

    Récolte de l’ail des ours

    Nous sommes le 19 mars 2025. Nous avons la chance d’avoir de l’ail des ours dans notre terrain, alors nous en profitons ! La récolte de l’ail des ours est simple, il suffit d’avoir quelques clés de réussite.

    Comment récolter l’ail des ours ?

    L’ail des ours se récolte dans l’idéal avant la floraison. Il ne faut jamais arracher le pied, mais seulement cueillir les feuilles les plus jeunes que l’on reconnait facilement avec leur couleur plus clair et leur taille plus petite. Parmi les règles d’or de la cueillette il y a celle de ne pas tuer la plante. D’où la cueillette de « quelques feuilles » par pied, l’essentiel étant d’en laisser pour que le plant survive.

    Comment cuisiner l’ail des ours ?

    Vous trouverez plein d’idées sur Internet. Par exemple une recette de pesto à l’ail des ours.

    Nous avons choisi de faire un pesto à l’ail des ours, ou plutôt des pestos à l’ail des ours ! La base est toujours la même : des feuilles d’ail des ours, de l’huile d’olives bio, du sel et du croquant (noisettes/noix/amandes concassées). Dans un pot, nous avons remplacé une partie de l’huile d’olives par de l’huile de noisettes. Ensuite, dans chacun des pots, nous avons mis du croquant : parfois des noisettes concassées, parfois des noix concassées, parfois des amandes concassées ou un mélange. Bref, libre court à l’imagination.

    Et c’est bon ?

    Franchement, c’est top ! un petit goût de revient-y et ce, quelle que soit la recette finalement. Merci à Maxime pour cette idée et pour sa concrétisation. Le rendez-vous est pris pour l’année prochaine, à la même saison.

    Intéressé pour nous accompagner dans l’expérience et repartir avec votre pot d’ail des ours cuisiné ? N’hésitez pas à nous contacter au début du mois de mars, nous vous ferons découvrir avec joie ce plaisir de cueillette et de cuisine partagé.

  • Chantier Yourte : fin des travaux et aménagement

    Chantier Yourte : fin des travaux et aménagement

    L’année 2025 commence avec comme priorité de terminer la yourte. Il faut commencer par terminer les murs en passant les câbles / gaines et fils électriques ainsi que l’isolant (laine de bois). En parallèle, Maxime travaille sur le montage de l’escalier à pas japonais : très pratique pour gagner de l’espace.

    Ensuite c’est au tour de la plomberie de faire son apparition, avec branchement de l’évier de la cuisine, du lavabo, de la douche, du chauffe-eau.

    A l’extérieur, c’est la mise en place de la pédo-épuration : mise en place d’un bac à graisse avec filtre à paille et tranchée creusée à la main entre le bac à graisse et le filtre de broyat de bois géant.

    Retour à l’intérieur avec installation des prises Ethernet et du routeur associé. Installation également de toutes les prises, interrupteurs et luminaires, ainsi que du tableau électrique et d’une grosse boite de dérivation.

    Dans la salle de bain ainsi sur la mezzanine, nous protégeons le bois de l’humidité et de l’usure avec un produit naturel qui nécessite de passer dans tous les petits recoins, et de le faire 3 fois (3 couches).

    En parallèle nous installons une rambarde à la mezzanine qui est constituée de récup d’une ancienne rambarde en chêne et de création à partir de chute de bois de construction.

    Enfin, c’est l’aménagement final avec pose des rideaux pour fermer les pièces, ouverture des fenêtres de la yourte : une dans notre chambre et une dans la cuisine

    Plus qu’une chose : l’emménagement ! Le grand jour sera finalement le 14 mars 2025.

  • Inondation 2025

    Inondation 2025

    Cette année encore, la rivière n’a pas manqué son rendez-vous : dès le 9 janvier elle est venue nous rendre visite. C’est l’heure de l’inondation 2025.

    Elle a au moins atteint le même niveau que le niveau le plus haut de l’année dernière, mais n’arrive toujours pas aux maisons. Il faudra certainement que nous commencions à réfléchir à quelques éléments de sécurité si elle venait à monter plus.

    Pour le moment, elle nous enrichi toujours un peu plus la terre pour un potager plein de promesses !

  • Chantier yourte : création d’une mezzanine

    Chantier yourte : création d’une mezzanine

    En quelques mots

    Nous avions prévu de faire une mezzanine dans la yourte pour gagner un peu d’espace en hauteur. Les murs font 2m30 de haut, nous sommes partis sur une mezzanine qui sera à 2m10 de haut pour gagner quelques précieux centimètres et pouvoir tenir debout sur certaines zones de la mezzanine. Maxime est encore de la partie, et nous avançons à 2 avec l’aide de Cécile et Alexandra de temps en temps, notamment pour le ponçage.

    Dans une yourte, tout doit être calé au cm pour optimiser l’espace, y compris la position des murs et des poteaux qui supportent le poids de la mezzanine.

    Élaboration du plan

    Cela fait quelques mois que nous travaillons sur le plan. Nous avons tracé un cercle sur une feuille et avons commencé à y intégrer les murs. Ensuite, nous avons tracé nos meubles (à la bonne échelle) sur papier pour pouvoir les découper. Et c’est la que tout commence : on déplace, on replace, on redéplace pour arriver… petit à petit… à notre aménagement final ! Désormais, plus question d’y revenir : c’est l’heure de l’action.

    Lancement de la construction

    Le chantier commence dès le mois d’octobre. Nous commençons par matérialiser les murs au sol avec des liteau de 4m. Bizarrement, ça agrandit la yourte de dessiner des séparations :-D. Ensuite, nous construisons la structure d’un premier mur, puis d’un second pour finir avec 4 murs. En parallèle, nous solidarisons ces murs avec des solives et des poteaux, qui sont toutes poncés à la ponceuse. Ça prend un temps fou !

    Les pièces sous la mezzanine ont une forme de camembert. Pour simplifier la pose du plancher de la mezzanine, nous partons sur des solives parallèles qui ont donc presque toutes des angles « non droits » avec les murs. Au final, après ponçage, il faut compter 1h de travail par solive posée (pour la préparation des découpes et les découpes). Pour terminer la structure de la mezzanine, nous y passons bien 2 mois.

    Enfin, il y a le plancher à poser sur la mezzanine pour la terminer. C’est chose faite le 9 décembre 2024.

  • Cabane des petites bêtes : acte 2

    Cabane des petites bêtes : acte 2

    Si vous avez manqué le premier article, vous pouvez consulter « la cabane des petites bêtes : acte 1« .

    Un chantier par petite touche

    Le chantier de construction de la cabane des petites bêtes n’est pas prioritaire, mais reste cependant important, notamment de le finir avant les grands froids de l’hiver. L’idée étant que nos petites bêtes soient au chaud, sans pour autant que ça nécessite beaucoup de manutention de la part de leurs humains 🙂

    C’est après avoir mis un coup accélérateur pour terminer la toiture du garage que ce chantier peut finalement arriver à son terme. Nous avons même réussi notre pari : réutiliser le bois de la cabane entre les frênes , et d’autres bois de récup pour faire la construction. Le résultat est insolite mais tellement esthétique à notre goût !

    Cabane des petites bêtes : un chantier qui s’appuie sur la réutilisation de matériaux

    Petit avant après pour l’utilisation des matériaux :

    • Avant -> utilisation dans la cabane des petites bêtes
    • Plancher de reste -> plancher de la cabane
    • Pierres trouvées sur le lieu -> fondations
    • Palettes de récupération -> fondations
    • Poteaux de la cabane -> charpente
    • Volige/Murs de la cabane -> Volige / Murs
    • Tuiles de la cabane -> Tuiles
    • Reste de pare-pluie du garage -> pare pluie
    • Reste de volige du garage -> Murs
    • Ancien volet -> Mur
    • Reste de plexiglas -> fenêtre de la cabane
    • Ancienne porte en chêne d’une maison -> porte d’entrée

    A côté de ça, nous avons du acheter des vis et du grillage pour éviter que des rongeurs puisse entrer dans la cabane par le sol et pour éviter la fuite des petites bêtes 🙂

    Reste à faire : toilettes sèches pour l’été

    Cette cabane est actuellement utilisée par les petites bêtes, il faudra que nous la retravaillions pour y inclure des toilettes sèches pour avoir des toilettes extérieures pour nos « visiteurs », ou pour nous même d’ailleurs.

    Bien sur nous n’en sommes pas encore à proposer à nos visiteurs « comment chier dans les bois » , nous avons d’autres wc à disposition. Ça reste cependant un plaisir simple d’être dehors pour faire ce que chacun fait plusieurs fois par jour. Vous n’avez jamais essayé ? peut-être est-ce l’occasion en venant nous rendre visite 🙂